Day 42, Vidin - Valcea (Roumanie), Km 5006
Après une bonne nuit de sommeil où le chauffage à fonctionné sans broncher à un seul moment, où clacclacclacclacclaccalcclacclac n'a fait qu'un tout petit "clac" d'enfant, on se décide d'aller prendre le ferry.
Avant de partir, on règle nos montres vu qu'on est passé à GMT+2 depuis la Bulgarie.
Cette fois-ci, pas de problèmes, la traversée dure une vingtaine de minutes.
On croise quelques blocs de glace qui flottent.
Une fois arrivé en Roumanie, la très gentille douanière (qui parle anglais mais qui ne comprend pas l'anglais) nous annonce qu'on doit payer 11euros de "taxe portuaire".
Forcément, on a encore pas d'argent puisqu'on avait fait exprès de retirer pile poil le montant en lev Bulgare histoire de ne pas avoir à changer ensuite.
Seb part chercher de l'argent dans une banque située pas loin. Pendant ce temps là, Célie attend sagement devant la douane (histoire de bouger Nino si il faut).
Seb à eu l'honneur d'avoir comme premier contact Roumain un Monsieur qui lui dit 12 fois "Ciao" qui veut visiblement de l'argent ou qu'on l'enmène avec nous. A sa tête, le Monsieur a compris que .... non.
On donne les sous à la dame, et au moment de passer devant les douaniers, l'un d'entre eux nous fait signe d'avancer. On avance mais il y a personne.
Du coup, ben on part. Voilà !
On prend la route direction Craiova où on trouvera un petit coin pour dormir (PCPD parce qu'il reviendra assez vite).
On s'aperçoit que le guide du routard (merci encore l'amicale des Iscles en passant) ne mentionne pas Craiova, on se dit donc qu'il n'y a pas grand chose à voir. Alors que notre destination pour le Wwoofing (Sibiu) est bien détaillée.
En passant, on comprend pourquoi.
Une des particularités de la Roumanie est, d'après le routard, son nombre de chiens errants très important. Cela est du au remplacement des maisons par des immeubles sous le "règne" de Caucescu et où les chiens y étaient interdits. Ils ont fini abandonnés et maintenant posent problèmes.
Une vaste campagne d'euthanasie a déjà été tentée pour régler le problème en 2000. Elle a du être arrêtée.
Du coup on a vu de cette ville beaucoup de chiens, des vendeurs de batterie et une grosse centrale (nucléaire ?).
On se dit que notre PCPD ne sera pas là.
On a croisé aussi quelques bus un peu remplis, du coup un peu penchés ...
On continue sur notre chemin. Mot qui convient parfaitement vu l'état de la nationale que nous avons pris (mais on était au courant que les routes secondaires étaient dans un sale état). C'est moins pire que ce qu'on imaginait quand même.
Sur notre chemin, on croise des charettes trainées par des chevaux (dont une avec une plaque d'immatriculation !), encore des chiens, un camion dont les bottes de pailles menacent de tomber.
On roule, on roule, on roule (à 60km/h quand même) pour trouver notre PCPD. Il fait nuit, on voit sur le bord de la route un petit parking d'un café.
On tente de demander au patron du café si on peut se poser là pour la nuit. Un G'palémo (guide avec 200 dessins utiles dans toutes les situations, au passage Merci Tata Domi) et un lexique du guide du routard plus tard, on comprend que c'est bon.
En passant, en apprenant d'où on venait, le patron a dit "Ahhhh Sarkozy !! Mafia".
Et malheureusement, dès qu'on dit qu'on est français, le premier mot qui vient est "Sarkozy" (avec des petits sourires).
Il avait l'air gentil, on essaiera d'aller boire un café demain pour discuter un peu.